Christophe
Mécanicien d'aéronautique dans l'Aviation Navale
Rafale M se positionnant pour un ravitaillement en vol
Filière et cursus
Recrutement par le Bureau d'Information sur les Carrières Militaires (BICM) de ma ville (voir les sites de la Marine pour le
recrutement [fr] et pour l'information sur les
métiers [fr]).
Ensuite, les classes (apprentissage des rudiments basiques pour survie en milieu militaire marin , tout ce qui bouge, tu salues, le reste tu le repeins), le Brevet Elémentaire (équivalent à un CAP), puis une première affectation. A l'issue de cette première expérience de la maintenance aéro, retour à l'école pour le Brevet d'Aptitude Technique (équivalent à un Bac Pro). Seconde affectation à la fin du cours. Et enfin, le Brevet Supérieur, 9 mois à l'école (équivalent à un BTS).
Les modes de formation ont un peu évolué depuis 2000, mais les différentes phases d'évolution sont les mêmes. Certains cours se font désormais en commun avec l'Armée de l'Air.
Avantages de ce métier
- Les voyages forment la jeunesse !
- Salaire de base correct pour un débutant dans la branche aéronautique, bonnes possibilités d'évolution de carrière.
Inconvénients de ce métier
- Grandeurs et servitudes des métiers militaires (service, missions extérieures pas toujours intéressantes, horaires élastiques);
- Très grande mobilité obligatoire;
- Pour les autres inconvénients, demandez à ma femme ! (vous savez, celle qui doit tout gérer quand je ne suis pas là !)
Conseils
Si vous voulez vous engager car vous n'aimez pas les études, faites attention ou vous mettez les pieds ! En 9 ans de service, je comptais presque 3 années passées en instructions diverses...
De plus, à l'heure actuelle, seuls les « bosseurs » font carrière. Ceux qui se laissent vivre sont renvoyés vivre ailleurs à l'issue de leur contrat. Il y aura toujours un moment où vous aurez à bosser des cours à la maison pour pouvoir gravir les échelons. Si vous êtes jeune et célibataire, pas de problème. La situation se complique dès que les enfants pointent le bout du nez.
Autres commentaires
Parmi les collègues qui ont quitté la Marine, je ne me souviens pas en avoir entendu un seul prononcer le mot « chômage ».
Voir aussi :